Rapport
d'activité
2021

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LES TRANSPORTS PUBLICS CONTRIBUENT À AMÉLIORER LA COHÉSION SOCIALE ET TERRITORIALE

Florence SAUTEJEAU,
déléguée générale

Depuis votre prise de fonction de déléguée générale de l’UTP, quelles sont vos premières impressions ?
Florence SAUTEJEAU : L’UTP est une organisation professionnelle dynamique avec des administrateurs très impliqués et une équipe d’experts de grande qualité. Le secteur est passionnant et traversé par des évolutions majeures comme l’ouverture à la concurrence, les impacts de la transition énergétique et numérique ou l’attractivité des métiers. La diversité des sujets et des domaines traités : droit social, droit public, sûreté, sécurité, économie, technologie, innovation, tant sur le plan national qu’au niveau européen, rend notre mission captivante.

En 2021, l’UTP s’est fortement mobilisée sur les sujets économiques, techniques et sociaux…
F. S. : En effet, l’UTP s’est fortement mobilisée, notamment sur la transition énergétique, les données, le modèle économique, la stratégie nationale pour le développement du fret ou encore la mobilité autonome et a négocié des accords sociaux dans le ferroviaire et dans l’urbain.

Après les accords « Classifications-rémunérations » et « Sac à dos social », quelles sont les prochaines étapes des négociations sociales ferroviaires ?
F. S. : La convention collective de la branche ferroviaire est négociée à 90 % ; en 2022, nous allons poursuivre les négociations sur la prévoyance et le droit syndical de branche. En 2023, nous négocierons l’action sociale de branche ainsi que la sécurisation des parcours professionnels et le développement de l’emploi.

La lutte contre la fraude reste-t-elle une de vos priorités ?
F. S. : Bien sûr, d’une part, parce qu’elle contribue au sentiment d’insécurité et, d’autre part, elle représente un manque à gagner de 600 millions d’euros par an. 15 à 50 % des PV envoyés aux contrevenants qui ne règlent pas immédiatement leur amende ne parviennent jamais à leurs destinataires qui donnent une fausse adresse. Nous demandons à l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) d’en faire une priorité en 2022.

Quels autres sujets souhaitez-vous voir traités en matière de sûreté et de sécurité ?
F. S. : Nous devons régler l’obligation de reclasser des salariés fichés S car, dans certains cas, il n’y a tout simplement pas de reclassement possible dans l’entreprise. Il faut regarder cette réalité en face et ne pas nous mettre dans des situations impossibles. L’UTP souhaite, par ailleurs, la création d’un délit de « transport surfing » et la possibilité d’expérimenter les caméras frontales sur les modes guidés, ce qui existait dans le cadre d’autorisations préfectorales et que la loi « pour une sécurité globale préservant les libertés » de mai 2021 ne prévoit que pour les seuls opérateurs de transport public ferroviaire. L’UTP souhaite que ce droit soit étendu aux transports guidés, notamment aux tramways, pour répondre à des objectifs de sûreté et de sécurité. Ces caméras frontales sont utiles et limitent le risque d’accidents.

De nombreux projets européens vont occuper l’UTP en 2022…
F. S. : Les projets européens concernent deux thématiques principales : l’environnement avec le Green Deal et l’innovation. En matière d’environnement, le paquet « Fit for 55 » et le paquet « Mobilité efficace et durable » doivent être discutés et l’UTP veillera à ce que ces textes favorisent le report modal et la mobilité durable.
Sur l’innovation, notre principal sujet est la mobilité intelligente et, notamment, la révision de la directive ITS pour les systèmes de transports intelligents et nous devons faire reconnaître, au niveau européen, le système mis en place dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités. Celui-ci permet de trouver le bon équilibre entre les intérêts privés (liberté d’entreprendre et promotion de l’innovation) et les intérêts publics (politiques publiques favorisant l’intérêt général).

Votre volonté pour les mois à venir ?
F. S. : L’UTP est un acteur majeur de la mobilité durable ; je souhaite que, demain, elle devienne incontournable et porte encore plus haut la voix de ses entreprises adhérentes. Les transports publics et ferroviaires préservent le pouvoir d’achat, améliorent la qualité de vie, la cohésion sociale et territoriale, le développement économique et protègent la planète : notre secteur possède tous les atouts pour penser le monde d’après crise et répondre aux préoccupations quotidiennes des citoyens. Ils doivent devenir une priorité nationale du nouveau quinquennat.

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Édito de la présidente

Report modal :
il est temps de passer de la parole aux actes

Marie-Ange DEBON
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